Maître premier flocon

Mercredi 9 février 3 09 /02 /Fév 15:04

Quelle sensation, quel plaisir, de sentir ma soumise contrainte.

Plus que l'expression d'une sensation, douloureuse ou d'excitation, c'est son regard qui me transperce et qui affole mes sens, lorsqu'elle se soumet, mais me défie d'un regard noir.

 

Cela s'est passé au cours d'une de nos séances de dressage à la cravache, où tester sa résistance était une motivation, mais jamais une finalité.

Comment vous dire la sensation troublante que de porter les coups, doser la violence de l'impact, progresser délicieusement vers une charge émotive de plus en plus importante? Quels mots choisir pour vous exprimer mon plaisir de voir ses fesses rosir, voir son cul se tendre de douleur, et sa tête penchée, concentrée à subir et résister.

Puis enfin, ce moment violent, la tête qui se redresse et ce regard qui se tourne vers le maître, des yeux pétillants de douleur, de désir et de plaisir, mais teintés de défi et d'assurance (tu me domines, et je me domine, pour notre plaisir, nous y sommes...).

Si l'on peut parler d'orgasme cérébral, cela en est un pour moi. Cela est assez nouveau, considérant le sexe masculin comme une machine ayant juste besoin de stimuli pour faire son oeuvre. Là, il s'agit de stimuli sans coït: cette nuance est essentielle pour apprécier la portée de cette sensation.

Par devenirson - Publié dans : Maître premier flocon - Communauté : soumission et apprentissage
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Mercredi 9 février 3 09 /02 /Fév 14:05

La quête du Graal, Indiana Jones, le viril aventurier, sûr et serein, autoritaire tendance miso...

 

Le parallèle s'arrête là, pour le reste, le costume et le fouet, c'est pas mon truc (quoique le fouet...).

C'est en pensant à cela que j'ai eu l'idée de formaliser le périple dans lequel nous nous sommes lancés; mais la métaphore atteint vite ses limites, et force est de constater qu'une semaine plus tard, les choses ont déjà considérablement évolué.

 

Passées quelques parties de chasses, où le savant mélange d'angoisse, de préparation, de mise en oeuvre et de plaisir nourrit mon imagination, il est important de noter un premier effet collatéral: le regard que nous nous portons.

 

L'idée n'est en rien de faire de notre vie un modèle pour les générations à venir, ou de donner une recette miracle, mais pour moi, depuis cette révélation, une chose est certaine, je regarde ma femme autrement.

Bien sûr j'y vois une soumise en devenir, un objet de jeux et de fantasmes, les orifices de mon plaisir et les mamelles de mon extase, mais pas seulement.

Se dessine un respect, une attirance, une admiration que j'avais un peu occulté par des années de fréquentations ordinaires.

Quelque chose évolue, ou plus précisément réapparait: je l'observe, je m'intéresse, je m'y concentre. Le monde semble tourner un peu plus autour d'elle, de nous.

 

C'est étrange et plaisant, l'exercice est naturel, et m'aide beaucoup à l'élaboration de nos jeux.

Connaitre c'est savoir, savoir c'est pouvoir faire et restituer ce que l'on sait.

 

Demeure le doute, l'hésitation, l'approximation, mais plus sereinement j'apréhende les événements de couple à venir, et nos relations charnelles.

 

J'élabore avec gourmandise ce qu'il serait possible d'envisager, de réaliser, transformer tous cette envie en plaisir, en désir et nourrir l'orgasme de notre couple.

 

C'est ainsi, chemin faisant, que j'en arrive à exiger de mon esprit un vrai travail de fond sur la mise en place de nos prochaines parties de chasses.

Le travail a commencé, celui du récipiendaire désireux d'honorer son engagement et de faire valoir son droit au statut de maître.

Bref, ça va faire mal (mais pas que).

 

 

Affaire à suivre (ne pas dévoiler est une clef; suggérer, attirer, susciter, mais ne pas tout dire, laisser travailler l'imagination de ma soumise, une affaire de dosage...).

Par devenirson - Publié dans : Maître premier flocon
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Mercredi 9 février 3 09 /02 /Fév 02:06

...quelques évidences.

 

Chaque ligne de ce blog est une création complice (l'un écrit, l'autre lit). Son élaboration et son enrichissement sont la résultante d'une envie concertée de relire notre histoire à travers quelques mots, sensations, réflexions.

Cette exhibitionnisme fait également partie de notre démarche BDSM, et c'est avec délice que j'exprime ici mon plaisir de lire ma soumise (qui n'a jamais été tout à fait vanille).

 

Chacun de ces articles est lu par l'autre avant sa publication; pas de censure, pas d'interdit. C'est la raison initiale qui prime, et elle est double: la relation de soumission / domination dans laquelle tout ceci s'inscrit, et ce désir de nous écrire pour nous lire.

 

Les évidences ont cela de bon qu'il est toujours plaisant de les rappeler.

 

Pourvu de celles-ci, il est temps de plonger dans les origines du : Moi "je souhaite dominer".

Bien sûr, l'histoire, la morale, et la quasi totalité de ce qui forge nos esprits, attribuent une position dominante à l'homme, cette petite chose avec son truc en plus entre les cuisses.

Pour acquis que cela soit, cela ne fait pas de moi un dominant. L'exception que chaque mâle porte en lui ne forme donc pas l'ordre des choses.

Comment alors définir ce que l'on a parfois quelque difficulté à saisir? La réponse sonne comme le bourdon de Notre Dame: l'Autre.

En effet, C'est à travers l'Autre que les vrais rapports s'installent, et de cet équilibre inconstant émane une tendance à une domination ou une soumission.

Pour nous, et à ce stade, les rôles sont définis. Cependant, ne perdons pas trop vite de vue qu'il s'agit d'un ordre dont les participants décident de la pérennité. D'aucun pourra sans doute un jour le remettre en question, temporairement ou définitivement et renverser la règle. Tout est affaire de co-volonté (ou volonté commune).

 

Pour moi, c'est simple: j'aime dominer, sentir mon pouvoir, m'accorder certains droits, m'arroger d'être cruel ou doux, empathique ou égoïste, sadique ou masochiste, mais toujours décider de ce choix.

Où l'on peut décider d'aller à contre sens de son intérêt, de ses envies, de son plaisir, mais par choix.

Choix renvoi alors à responsabilité, à devoir sans faillir lier son plaisir au sien, à celle qui vous confie son être et son corps, et qui remet son bonheur entre vos mains.

Les mots sont forts, les sentiments le sont tout autant.

 

C'est cela l'idée que je me fais aujourd'hui de la domination, ce choix de toujours se contraindre au plaisir par l'expression de celui de l'autre.

 

Voici le grand principe fondateur de mon: "ok, je vais allez regarder cela (cf. l'article: De la présentation)", avec une soudaine envie de sauter tout de go sur ce qui deviendra ma soumise dans les heures suivantes, pour lui exprimer, mon affection grandissante...

Très vite, parcourant avec enthousiasme quelques sites, écrits de mains de maîtres (littéralement), je découvre que le rôle auquel Madame en face ici présente me destine, n'est pas à proprement parler une pure promenade bucolique au crépuscule de printemps. Je parlerais plus volontiers d'une traversée qui s'annonce mouvementée, avec risque de grain, mer agitée à peu agitée...

Dominer à celà d'étonnant, qu'il nous conduit à être plus attentif à chaque seconde, plus vigilant, plus à l'écoute, de soi, de l'Autre, de nous. En gros, c'est une sacrée pression, un sentiment ambigü de "j'vais pas savoir, c'est dingue le nombre de trucs que je fais devoir dire, faire, à la perfection..." et d'un sentiment de "tu vas prendre cher, t'as signé, maintenant quel pied tu vas prendre, une soumise, et ta femme qui plus est, comment espérer cela, même dans la vie des Bisounours ils auraient pas oser rêver de cela...".

Bref, c'est comme un grand moment de bonheur, suivi d'une angoisse de pas savoir vraiment en profiter !

Autant dire qu'aprés tout, le fantasme c'est plus simple, c'est juste un fantasme; là, point de salut, si tu t'engages, tu dois faire, ou te désengager franchement.

 

Je fais quoi moi alors, je continue à réfléchir, peser le pour et le contre, débattre avec ma bite, mon cerveau et ma vie (joyeuse conversation en perspective...). STOP, franchement, tu en as envie? Juste là, tu en as pas toujours secrétement (et pas que) ressenti le besoin, contrôler, imposer, participer comme maître à l'apprentissage de cette femme qui t'annonce comme ça, en pleine crise, de but en blanc, et le BDSM, le vrai, ça te tenterait pas?

Moi, je fonce, sans hésiter, parce que je l'aime, parce qu'elle me connait, parce qu'elle sait ce qu'elle veut, et parce que je tuerai pour être à ma place en cet instant!

 

Et me voilà, ni une ni deux, promu au rang de maître...Bon,...,ok,....,faut remplir les cases maintenant, sinon, y'aura vite de la destitution; alors au boulot mon ami, relève tes manches, assume ton nouveau statut, soit humble et lance toi, tout orienté vers ton but: honorer la fonction.

 

C'est arrivé comme ça, à peu près, et franchement, j'ose parfois encore à peine y croire.

Alors toi qui me lit, espère, soit rude et persévérant, car si tu lis cela, c'est que tu pars de moins loin que moi, que dans le fond, ta décision est prise, tu seras soumis ou maître, mais tu seras, je te le souhaite.

 

 

 

 

Par devenirson - Publié dans : Maître premier flocon
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